dimanche 25 août 2013

EN MODE FARNIENTE

Ou en fin devrais-je dire.
Ainsi les vacances s'achèvent.
Le travail m'appelle et ne reculant devant aucun sacrifice, j'y retourne.
Et pourtant j'étais bien sur mon rocher, l'oeil mi-clos,
respirant l'air marin en laissant mon esprit vagabonder...

Que vais-je faire à la rentrée ?
Me mettre à la cuisine moléculaire ?
A la taille des bonzaïs ?
A l'apprentissage d'une nouvelle langue vivante ?
A l'intégrale de Zola ?
A la zumba ?
A la collection de cartes postales de la deuxième partie du XXème siècle ?

Non, je crois que je vais poursuivre mon petit chemin et continuer un peu de crocheter puisque mon épaule semble se tenir tranquille.

Il a l'air bien zen l'ami Neko comme l'a nommé Enora qui l'a adopté aussitôt, touchée qu'elle était de le voir tenir sa tête un peu fragile, mal soutenu par un trop long cou !


 
C'est sans aucun doute l'excès de sollicitations intellectuelles qui m'a fait rajouter quelques rangs supplémentaires à ce tuto pourtant explicite !
Nouille que je suis, incapable de compter jusqu'à 32 sans être déconcentrée.
Bon la prochaine fois je fais mieux (enfin je ne suis pas vraiment sûre que la reprise du travail me réussisse à ce point) !

 

mardi 13 août 2013

LA COUVERTURE DE LA HONTE (suite et fin)

Cette fin d'année scolaire ayant été quelque peu mouvementée en couture j'ai failli oublier d'honorer la commande d'une copine, qui devait impérativement être placée dans sa valise pour les vacances.
Quelques valises sous mes yeux plus tard, la voilà sur le dos de ma grande pour les photos d'usage :

 Modèle F du SDB1
 
 En liberty chocolat et taupe
 

J'ai finalement résolu mon problème aux manches en les doublant tout simplement !

Puis, pour finir en beauté, réconciliée que j'étais avec la couture : un petit coupon, trois coup de ciseaux et deux lignes droites plus tard, je vous fais découvrir en exclusivité mondiale - Compatible avec la ville, la mer et la campagne (désolée je n'ai pas eu l'occasion de l'essayer à la montagne) - Ma jupe de l'été !


 Ma jupe de l'été
Patron maison



 liberty Wiltshire
 

Et le tout sous le superbe soleil du cotentin !
C'est bon les filles, la chance revient...

dimanche 11 août 2013

LA COUVERTURE DE LA HONTE (et tout ce qui s'en suivi ...) )

Lorsque, quelques semaines plus tôt, je me suis rendu d'un pas alerte vers la réunion de préparation du gala de danse de l'association dont mes filles font partie, je ne pouvais encore mesurer les conséquences qui allaient en découdre.
Pensez-vous, plus de 300 danseurs (enfants et adultes), impliquent une organisation monstrueuse et...
...et...
...et 12 mamans à tout casser !
Alors forcement on se sent un peu prise au piège mais surtout redevable de toute l'attention que quelques unes porte à nos enfants (Princesse Doudou si tu passes pas là, chapeau bas !) et on se voit lever le doigt lorsque les personnes ayant un minimum de compétence en couture sont sollicitées.
Ayant très vite compris que mes heures perdues des mois de mai et juin allaient vite être retrouvées et exploitées, une sorte d'agitation fébrile s'est emparée de moi.
Il fallait que je mette à profit les dernières heures de liberté dont je disposais.
Je me suis donc jetée à corps perdu dans la première tâche qui me paraissais représenter le plus la sortie du tunnel : réaliser un objet symbolique pour les vacances, une couverture pour ma liseuse (toujours coincée entre mes clés et mon stick à lèvre pour ceux et celles qui se souviennent).
Devant l'urgence, j'ai voulu faire sans tuto et encore une fois je me suis confrontée à mes propres limites : les marges de coutures (depuis que j'ai dompté les retournements).
J'ai donc bien bâclé mon ouvrage et bien énervée, j'ai forcé le passage pour un résultat correct de très loin !

couverture de la honte patron maison
 

Skaï de mon stock
coton imprimé Ma petite Mercerie


Puis, faisant fi des alarmes qui clignotaient au rouge, j'ai reçu 40 m de tissu pour commencer les costumes, alors que, sans le savoir, j'avais déjà mis le pied dans un engrenage terrible : le cycle de la loose, le cauchemar de la couturière.
Il ne fallait pas 40 m mais 80.
Mais pas non plus 78 (réassort fantaisiste arrivé in extremis)
Et 750m de fil (et non pas 500...)

Et puis j'ai du réaliser deux tutus...

Et puis numéro deux m'a passé une commande de débardeur rayé blanc et rouge pour ce même spectacle que n'ayant pas trouvé dans le commerce, j'ai voulu réaliser en coton soie qui, bien qu'un peu étirable, n'a rien a voir avec du jersey.
Ni vu ni connu, je réalise une petite encoche pour le passage de la tête.
Mais tête ne veut pas dire tronc !
Bien énervée j'ai coupé sur toute la hauteur du vêtement et arrangé des pattes de boutonnage.
Au final, je deviens très forte en bidouillage éphémère.

 
 
 
 

 débardeur patron maison
coton soie Fabrics addict


J'étais tellement speed que j'en ai oublié de charger la batterie de l'appareil photo.
Du coup je n'ai même pas pu immortaliser ma modeste contribution au superbe spectacle que nous avons pu admirer mais si vous voulez un aperçu c'est par  et pour les tutus (le rose et le jaune) par ici.